Expédition avec Ti-Pat dans les vestiges de la forêt de Pointe-aux-Trembles !
Ça tombe bien, j’ai écrit un livre à ce sujet : https://bit.ly/3F3dcgZ
Ça tombe bien, j’ai écrit un livre à ce sujet : https://bit.ly/3F3dcgZ
Nouveau projet de recherche ! Haha ! Je n’en ferai pas un livre cette fois. Du moins, je ne crois pas, mais on verra. Je m’intéresse maintenant à une zone plus à l’ouest de ce dont je vous parle depuis un an ! Hihi ! Donc, à l’ouest des vestiges de la forêt de Pointe-aux-Trembles, quadrilatère des boulevards Henri-Bourassa, Maurice-Duplessis, Saint-Jean-Baptiste et Rivière-des-Prairies. Je ne connais pas ce secteur, outre le fait que la végétation y est très dégradée. Mais je serais bien curieux de voir le boisé privé sur le terrain de Shell Canada ! Même de loin, ça l’air intéressant ! Donc, si quelqu’un dans mes amis a des anecdotes historiques pour ce secteur, dans les années 1950-1960, ça serait vraiment bien de les rendre publiques. Peut-être que quelqu’un ici connait l’histoire du ruisseau Pinel, qui a été fortement manipulé dans ce secteur ? Peut-être que quelqu’un a déjà vu les chênes bicolores près de l’avenue Broadway et du boulevard Henri-Bourassa dans les années 1960 ?
Donc, cette zone de recherche est en lien avec l’étude publiée en 1980 par Gérald Domon : Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies. J’ai aussi inclus les secteurs qui se sont végétalisés depuis 1980. De plus, j’ai créé un chevauchement avec le projet iNaturalist « Vestiges de la forêt de Pointe-aux-Trembles… », puisque les limites ne sont pas claires et précises. Voici le projet : https://inaturalist.ca/projects/vestiges-des-boises-21-a-33-de-riviere-des-prairies
En 1947, il est évident qu’un bout de forêt avait été coupé par le boulevard Henri-Bourassa. L’exercice est d’y trouver des traces de l’ancienne forêt (tel que des érables à sucre, des caryers, des chênes, des ostryers, etc.) ! D’ailleurs, pourquoi cette grande zone boisée avait été conservée ? Pourquoi ce n’était pas des terres agricoles, comme partout ailleurs ? Quelqu’un peut m’expliquer ? En 1962, des voies ferrées s’ajoutent et le passage des lignes à haute tension est préparé. Dans les années 1970, on utilisera la zone G comme site d’enfouissement. C’est d’ailleurs un secteur qui est encore très délabré, avec plusieurs déchets secs de gros volumes qui dépassent du sol…
La première expédition sera dans le secteur du boisé 33, pour voir si l’érablière à chêne rouge subsiste toujours ! Ensuite, je chercherai, surement avec Patrick Boisclair, les possibles chênes bicolores des boisés 21 et 22… Pour ce qui en reste !
Nouveau projet de recherche ! Haha ! Je n’en ferai pas un livre cette fois. Du moins, je ne crois pas, mais on verra. Je m’intéresse maintenant à une zone plus à l’ouest de ce dont je vous parle depuis un an ! Hihi ! Donc, à l’ouest des vestiges de la forêt de Pointe-aux-Trembles, quadrilatère des boulevards Henri-Bourassa, Maurice-Duplessis, Saint-Jean-Baptiste et Rivière-des-Prairies. Je ne connais pas ce secteur, outre le fait que la végétation y est très dégradée. Mais je serais bien curieux de voir le boisé privé sur le terrain de Shell Canada ! Même de loin, ça l’air intéressant ! Donc, si quelqu’un dans mes amis a des anecdotes historiques pour ce secteur, dans les années 1950-1960, ça serait vraiment bien de les rendre publiques. Peut-être que quelqu’un ici connait l’histoire du ruisseau Pinel, qui a été fortement manipulé dans ce secteur ? Peut-être que quelqu’un a déjà vu les chênes bicolores près de l’avenue Broadway et du boulevard Henri-Bourassa dans les années 1960 ?
Donc, cette zone de recherche est en lien avec l’étude publiée en 1980 par Gérald Domon : Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies. J’ai aussi inclus les secteurs qui se sont végétalisés depuis 1980. De plus, j’ai créé un chevauchement avec le projet iNaturalist « Vestiges de la forêt de Pointe-aux-Trembles… », puisque les limites ne sont pas claires et précises. Voici le projet : https://inaturalist.ca/projects/vestiges-des-boises-21-a-33-de-riviere-des-prairies
En 1947, il est évident qu’un bout de forêt avait été coupé par le boulevard Henri-Bourassa. L’exercice est d’y trouver des traces de l’ancienne forêt (tel que des érables à sucre, des caryers, des chênes, des ostryers, etc.) ! D’ailleurs, pourquoi cette grande zone boisée avait été conservée ? Pourquoi ce n’était pas des terres agricoles, comme partout ailleurs ? Quelqu’un peut m’expliquer ? En 1962, des voies ferrées s’ajoutent et le passage des lignes à haute tension est préparé. Dans les années 1970, on utilisera la zone G comme site d’enfouissement. C’est d’ailleurs un secteur qui est encore très délabré, avec plusieurs déchets secs de gros volumes qui dépassent du sol…
La première expédition sera dans le secteur du boisé 33, pour voir si l’érablière à chêne rouge subsiste toujours ! Ensuite, je chercherai, surement avec Patrick Boisclair, les possibles chênes bicolores des boisés 21 et 22… Pour ce qui en reste !
C’est un tout nouveau territoire de recherche ! Charles connaissait déjà le boisé 34 tout près. L’analyse et l’histoire de ce dernier font partie de mon livre «La forêt de Pointe-aux-Trembles…» qui est maintenant disponible à BAnQ numérique : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/4600738
C’est avant tout une communauté ! Venez m’aider svp, merci !
Mon iNaturalist : http://bit.ly/3CSDtP5
Mon livre basé sur des observations iNaturalist : https://bit.ly/3F3dcgZ
Analyse de nos découvertes au boisé 33 ce dimanche : c’est un bijou de l’Est de Montréal ! C’est véritablement une jeune érablière à sucre, avec des chênes rouges matures ! Peu d’échantillons pour l’instant, mais ce qui a été observé est absolument magnifiques : ostryer, tilleul, caryer ! Wow ! Le boisé appartient à la Ville de Montréal, mais n’est pas protégé. C’est malheureusement zoné «industrie».
Ça semble prouver que le sol de ce boisé n’a jamais été nivelé, ni compacté, ni minéralisé. Ce serait donc le sol original de l’ancienne forêt. Sinon, ça serait complètement d’autres espèces qui auraient colonisé l’endroit, telles que des peupliers, des nerpruns et des vinaigriers… Nous sommes donc devant un autre vestige de l’ancienne forêt montréalaise ! Oui, l’endroit a été buché dans les années 1950 à 1980. M. Domon en fait d’ailleurs mention dans son rapport de 1979 «Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies». Le boisé devrait être protégé et intégré à la grande trame verte et bleue de l’Est (maintenant nommée le Poumon vert de l’Est) !
Merci à Charles L’Heureux de m’avoir accompagné, voici la vidéo de nos découvertes : https://www.facebook.com/100068937018740/videos/858776208781689
1) Le lot 2 922 718 (ou boisé 33) appartient à la Ville de Montréal, mais n’est pas protégé. C’est malheureusement zoné «industrie». C’est véritablement une jeune érablière à sucre, avec des chênes rouges matures !
2) Charles dans le boisé 33 avec un chêne rouge centenaire ! C’est un extrait de cette vidéo : https://www.facebook.com/100068937018740/videos/858776208781689
3) Le lot 2 922 718 (ou boisé 33) appartient à la Ville de Montréal, mais n’est pas protégé. C’est malheureusement zoné «industrie». C’est véritablement une jeune érablière à sucre, avec des chênes rouges matures !
Nous allons explorer le lot 2 922 717 (ou boisé 33 1/2) le 5 février. Bien hâte de voir ça !
4) Charles dans le boisé 33 avec un rare caryer ovale (ou caryer à noix douce, donc comestible) ! C’est un extrait de cette vidéo : https://www.facebook.com/100068937018740/videos/858776208781689
5) Pour l’instant, l’inventaire iNaturalist est mince. Mais nous avons visité tout le boisé, ça reste un motif répétitif. Les espèces rencontrées sont principalement indigènes. C’est véritablement une jeune érablière à sucre, avec des chênes rouges matures, des ostryers, des tilleuls, des caryers et des cerisiers tardifs ! Je vous invite d’ailleurs à rejoindre le projet : : https://inaturalist.ca/projects/vestiges-des-boises-21-a-33-de-riviere-des-prairies
6) Une jeune érablière, avec des tilleuls d’Amérique et des caryers cordiformes ! C’est un extrait de cette vidéo : https://www.facebook.com/100068937018740/videos/858776208781689
7) Carte récente avec les zones étudiées par Gérald Domon en 1979.
Cette zone de recherche est en lien avec l’étude publiée en 1980 par Gérald Domon : «Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies». J’ai aussi inclus les secteurs qui se sont végétalisés depuis 1980. De plus, j’ai créé un chevauchement avec le projet iNaturalist « Vestiges de la forêt de Pointe-aux-Trembles… », puisque les limites ne sont pas claires et précises. Voici le projet : https://inaturalist.ca/projects/vestiges-des-boises-21-a-33-de-riviere-des-prairies
Zone de recherche en lien avec l’étude publiée en 1980 par Gérald Domon : Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies. J’ai aussi inclus les zones qui se sont végétalisées depuis 1980. Tristement, il ne reste que deux boisés étudiés par M. Domon en 1979. Même les milieux humides de la zone D sont disparus. Du moins, je crois, car c’est devenu un immense talus…
J’ai aussi inclus dans la zone de recherche une partie du parc-nature du Bois-d’Anjou, car en 1947, ces boisés formaient un ensemble : une forêt morcelée ! D’ailleurs, cette forêt s’étendait du Bois-d’Anjou au Bois-de-la-Réparation ! L’exercice est d’y trouver des traces de l’ancienne forêt !
1) En 1947, il est évident qu’un bout de forêt avait été coupé par le boulevard Henri-Bourassa. L’exercice est d’y trouver des traces de l’ancienne forêt (tel que des érables à sucre, des caryers, des chênes, des ostryers, etc.) ! D’ailleurs, pourquoi cette grande zone boisée avait été conservée ? Pourquoi ce n’était pas des terres agricoles, comme partout ailleurs ? Quelqu’un peut m’expliquer ?
2) La zone de recherche, de nos jours…
3) Carte récente avec les types de communautés étudiés par Gérald Domon en 1979.
Cette zone de recherche est en lien avec l’étude publiée en 1980 par Gérald Domon : Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies. J’ai aussi inclus les secteurs qui se sont végétalisés depuis 1980. De plus, j’ai créé un chevauchement avec le projet iNaturalist « Vestiges des boisés 21 à 33 de Rivière-des-Prairies », puisque les limites ne sont pas claires et précises. Voici le projet : https://inaturalist.ca/projects/vestiges-des-boises-21-a-33-de-riviere-des-prairies
Zone de recherche en lien avec l’étude publiée en 1980 par Gérald Domon : Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies. J’ai aussi inclus les zones qui se sont végétalisées depuis 1980. Tristement, il ne reste que deux boisés étudiés par M. Domon en 1979. Même les milieux humides de la zone D sont disparus. Du moins, je crois, car c’est devenu un immense talus…
J’ai aussi inclus dans la zone de recherche une partie du parc-nature du Bois-d’Anjou, car en 1947, ces boisés formaient un ensemble : une forêt morcelée ! D’ailleurs, cette forêt s’étendait du Bois-d’Anjou au Bois-de-la-Réparation ! L’exercice est d’y trouver des traces de l’ancienne forêt !
1) En 1947, il est évident qu’un bout de forêt avait été coupé par le boulevard Henri-Bourassa. L’exercice est d’y trouver des traces de l’ancienne forêt (tel que des érables à sucre, des caryers, des chênes, des ostryers, etc.) ! D’ailleurs, pourquoi cette grande zone boisée avait été conservée ? Pourquoi ce n’était pas des terres agricoles, comme partout ailleurs ? Quelqu’un peut m’expliquer ?
2) La zone de recherche, de nos jours…
3) Carte récente avec les types de communautés étudiés par Gérald Domon en 1979.
Cette zone de recherche est en lien avec l’étude publiée en 1980 par Gérald Domon : Les boisés urbains du quartier Rivière-des-Prairies. J’ai aussi inclus les secteurs qui se sont végétalisés depuis 1980. De plus, j’ai créé un chevauchement avec le projet iNaturalist « Vestiges des boisés 21 à 33 de Rivière-des-Prairies », puisque les limites ne sont pas claires et précises. Voici le projet : https://inaturalist.ca/projects/vestiges-des-boises-21-a-33-de-riviere-des-prairies
Le document est maintenant disponible à BAnQ numérique : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/4546535
C’était la dernière partie de la série «Sur le bord du ruisseau de la Grande-Prairie» ! En espérant que ça vous a plu ! Merci !
Je vous présente la forêt de Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles telle que vue sur les photos aériennes d’Archives de la Ville de Montréal de 1947-1949 ! Bien sûr, même dans les années 1940, la forêt était morcelée : plusieurs terres agricoles étaient laissées en friche. D’après mes recherches et les anciens inventaires, on peut supposer que c’était une immense érablière de 504 hectares (ou 5 km carrés) ! Une immense forêt qui s’étendait du Bois-de-la-Réparation au Bois-d’Anjou ! En théorie, ce territoire était composé principalement d’érable à sucre et d’érable noir, accompagné de caryer cordiforme, de caryer ovale, de chêne rouge, de chêne à gros fruits, de chêne bicolore, d’ostryer de Virginie, de charme de Caroline, d’orme liège, etc.
Pendant près d’un an, j’ai exploré le secteur du Bois-de-la-Réparation (ce que je nomme la forêt de Pointe-aux-Trembles). J’ai d’ailleurs écrit un livre numérique à ce sujet : https://bit.ly/3F3dcgZ . Aux endroits où le sol n’avait pas été modifié (ou très peu), la vieille forêt persistait toujours ! Fascinant ! Malheureusement, aux endroits où le sol avait été nivelé, compacté et minéralisé, c’était des ensembles de végétaux complètement différents qui y poussaient. J’y ai rencontré principalement du nerprun cathartique, du peuplier deltoïde, du peuplier faux-tremble, du frêne rouge, de l’érable à Giguère, de l’orme de Sibérie, etc.
Je poursuis donc la recherche plus à l’ouest : je suis très curieux de savoir si la vieille forêt a aussi persisté dans Rivière-des-Prairies ! Accompagnés de Patrick Boisclair et de Charles L’Heureux, nous allons arpenter le territoire pendant les prochains mois ! Vous aimeriez vous joindre à nous ? Voici le projet iNaturalist qui encadre les projets d’inventaire de ce grand territoire : http://bit.ly/3iYy1U2 . La zone de recherche est un peu plus grande que la superficie de l’ancienne forêt, puisque j’y ai ajouté les secteurs qui se sont végétalisés naturellement depuis les années 1940.
Voilà ! Aujourd’hui, je vous présente un diaporama de 12 images : des photos anciennes que j’ai colorisées, des anecdotes croustillantes tirées d’anciens journaux et des photos aériennes qui comparent le passé et le présent ! Ne vous gênez pas pour commenter et partager allègrement ce travail de recherche, merci !
2) Les vaches de la ferme Ernest Roy à Rivière-des-Prairies en 1950 ! Attention, ce n’est pas l’originale, j’ai agrandi et colorisé l’image à l’aide d’intelligence artificielle ! Je vous montre ça, puisque la rangée d’arbres à gauche était possiblement un vestige de l’ancienne forêt. Aussi, je vois un grand orme d’Amérique complètement à droite, au loin.
3) Ici, c’est davantage pour vous montrer ce qu’avait l’air le boulevard Henri-Bourassa dans les années 1930, car les historiens amateurs ne s’entendent pas sur la position exacte du cliché. Il y a trois théories : c’est possiblement la rue Kelly (plus tard le boulevard Henri-Bourassa) dans Ahuntsic, ou le boulevard Perras près de Montréal-Nord, ou encore le boulevard Décarie… Encore une fois, ce n’est pas la photo originale, j’ai l’ai trafiqué ! C’est bien plus pour vous mettre dans l’ambiance !
4) Petit extrait de la flore qui colonise ce très grand territoire. On y retrouve autant de l’indigène que de l’exotique. On y découvre autant de la flore de plein soleil que de sous-bois riche !
Aubépine subsoyeuse : indigène, aime le soleil près du boulevard Henri-Bourassa. Caryer cordiforme : indigène, grand arbre qui aime les sols riches, comme un très très vieux fossé près de l’avenue Marien (surement la hauteur du sol des années 1940). Olivier de Bohême : introduit, un arbre étrange qui pousse sur les sols compactés et minéralisés, près de la pépinière Mucci. Renoncule à bec recourbé : indigène, une magnifique plante qui aime le sous-bois riche du parc-nature du Bois-d’Anjou !
5) Puisque le territoire est très grand, je l’ai subdivisé en trois zones de recherche. À l’est, en vert, la zone du Bois-de-la-Réparation qui a déjà été le sujet d’une livre numérique que voici : https://bit.ly/3F3dcgZ . Au centre, en bleu, la zone de la forêt de Rivière-des-Prairies, dont les boisés à étudier sont décrits ici dans ce projet iNaturalist : http://bit.ly/3ZU2XW3 . Enfin, à l’ouest, en jaune, la zone du Bois-d’Anjou dont la recherche s’amorcera surement au printemps. Voici le projet iNaturalist pour ce secteur : http://bit.ly/3j34FDN .
6) La ferme Ernest Roy de Rivière-des-Prairies en 1945 ! Il est tout à fait plausible que la longue ligne d’arbres à l’horizon soit la forêt de Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles ! Attention, ce n’est pas l’originale, j’ai agrandi et colorisé l’image à l’aide d’intelligence artificielle ! D’ailleurs, remarquez que j’ai utilisé exactement les mêmes nuages que pour la photo de la rue Kelly en 1931 ! Haha !
7) Une drôle d’anecdote de 1951, qui heureusement s’est tout de même bien terminé. C’est digne d’une comédie : le gag classique de l’avion qui percute un poulailler ! Avec les poules qui s’envolent dans une explosion de plumes ! Haha ! « Son avion alla finalement s’arrêter sur un poulailler de la ferme [...] les occupantes s’échappèrent dans un piaillement d'enfer. ». Les journalistes de La Patrie étaient reconnus pour faire dans le sentionnalisme ! J’ai des doutes… Ça ne s’est surement pas passé exactement comme ça, mais ça fait une sacrée bonne histoire ! Remarquez que l’action se passe sur la ferme Ernest Roy !
8) Le secteur du Bois-d’Anjou en 1947 et aujourd’hui ! Outre le parc-nature du Bois-d’Anjou, il ne reste pas grand-chose de l’ancienne forêt dans ce secteur ! C’est le plus dégradé, le plus perturbé. Nous allons tout de même y faire un inventaire iNaturalist : http://bit.ly/3j34FDN . Inventaire qui est tout de même bien entamé, grâce à l’intérêt croissant des citoyens envers le parc-nature du Bois-d’Anjou. Notez que la numérotation des boisés est inspirée d’un rapport d’inventaire* réalisé par Gérald Domon en 1979.
Le parc-nature du Bois-d’Anjou : c’est un territoire qui appartient à la Ville de Montréal, qui est zoné «conservation», mais qui n’est pas aménagé. C’est justement grâce à ce refus d’y créer des aménagements que l’endroit est resté sauvage. Ça épargne l’endroit du piétinement à outrance, qui pourrait détruire cette zone marécageuse très boisée. C’est que le citoyen, en général, lorsqu’il veut s’amuser, ça lui prend de la place, faut qu’il investisse les lieux ! Seulement regarder la nature, seulement rester dans les petits sentiers sans rien toucher, c’est plate ! Faut absolument se créer un jeu en groupe, tiens le «Disc Golf» dans les arbres ! Le citoyen, il paye des taxes, il a le droit ! Ça lui appartient ! Le bois aussi ? Le bois aussi ! Alors, on bûche des espèces rares pour se faire un feu ! Pourquoi pas après tout ! C’est à lui, ce citoyen, juste à lui, à ce payeur de taxes ! Juste à lui ! « Y’ai l’douâââââ ! »
9) Ça fait beaucoup trop longtemps que ça sent le «yable» dans certains secteurs de Rivière-des-Prairies ! Aujourd’hui c’est Sanimax… En 1969, c’était la Longueuil Meat, les abattoirs Saint-Hilaire et le dépotoir John Jacko qui empestaient ! «L’école Notre-Dame de Fatima devra fermer aussi ses portes, les jours où la Longueuil Meat fera brûler des plumes de poules, affirme son principal. Actuellement, on ne ferme que les fenêtres pour ne pas que les élèves s’asphyxient ou vomissent.» Tabarouette !
10) Ah oui ! On en a coupé de la forêt au nom du «progrès» et de «l’économie faut que ça roule» ! Ici, une revue de presse sur l’asphalte électoral, du boulevard Leduc, qui deviendra le boulevard Henri-Bourassa, jusqu’à Anjou! Heureusement, le maire Bourque arrive en 1995 pour essayer de reboiser la catastrophe environnementale. Je sais que les grands médias vous ont toujours fait passer ça comme «normal», comme «l’avenir», comme «on n’a pas le choix, faut que ça roule !»… Et c’est encore le cas ! Mais en fait, non, c’est très grave et insensé ce type de choix économique ! À force de faire ces choix, basé sur «l’économie, faut que ça roule», on est à se tuer, l’humanité. «Bah c’n’est pas si grave, ce n’était qu’un p’tit bout de forêt ! Pis faut bien qu’il passe mon camion, je dois livrer ce métal, c’est ma job !» Oui, oui, c’est ce que l’on nous laisse croire… Effectivement, que l’on n’a pas le choix… C’est p’tête le système au complet qui n’est pas viable ? Non ?
Revue de presse. À gauche : La Presse, 21 mai 1994. À droite, en haut : La Presse, 21 novembre 1960 ; au centre, Le Devoir, 21-22 mai 1994 ; en bas, Le Devoir, 6 mars 1995.
11) Je félicite ici l’Institut Pinel d’avoir conservé une très grande partie du boisé sur lequel l’hôpital s’est installé. On aurait pu tout raser, c’était très à la mode à l’époque ! D’ailleurs, les boisés qui sont sur le terrain de l’Établissement de détention de Rivière-des-Prairies appartenaient à l’origine à l’Institut Pinel. Aussi, certains des boisés appartenant jadis à l’Institut Pinel, appartiennent aujourd’hui à la Ville de Montréal et sont zonés «conservation». Merci ! La Presse, 16 août 1967.