Érable à Giguère

Acer negundo

Résumé 2

Érable negundo

Description 3

Arbre de 10 à 15 m de haut en moyenne avec un tronc d'environ 30 à 50 cm de diamètre présentant une croissance très rapide. L'écorce varie du beige au gris. Elle est lisse sur les jeunes arbres puis se crevasse avec l’âge. Les rameaux sont rigides, vert olivâtre parfois teintés de pourpre ou de brun, d'aspect un peu cireux. Les bourgeons sont ovoïdes, de 3 à 6 mm de long. Son système racinaire est superficiel, il est donc facilement déraciné en cas de vents, et ne dépasse en général pas l’âge de 80 ans.

Les feuilles sont opposées, imparipennées (ce qui constitue une originalité parmi les érables), de 3 à 5 folioles ovales acuminées et dont la moitié apicale est dentée en scie de façon irrégulière parfois même lobées. La foliole terminale est plus large que les autres et peut être trilobé. La face supérieure est verte à jaunâtre et glabre, la face inférieure est plus pâle, souvent pubescente au niveau des nervures. Le pétiole de 6 à 8 cm de long est mince, souvent pubescent, à base élargie en croissant.

La plante est dioïque et anémogame. Les fleurs, fascicules, apparaissent en bout de rameaux d’avril à mai avant l’apparition du feuillage ou lors de l'apparition de celui-ci.

Les fleurs mâles sont groupées par 5 jusqu’à 15. Elles sont disposées sur un pédicelle pendant de 2,5 à 5 cm de long, jaunâtre et souvent pubescent. Le calice en cloche d'environ 1 mm de long, vert-jaunâtre, forme 5 lobes. La corolle est absente. Chaque fleur possède de 4 à 6 étamines à filet long et mince et à anthère rougeâtre.

Les fleurs femelles se présentent par groupes de 4 à 9. Elles sont disposées en grappe pendante, sur des pédicelles d’environ 1 cm de long. Le calice est le même que chez les fleurs mâles et, là encore, la corolle est absente. L'ovaire est vert, à deux lobes, et porte deux stigmates longs et fins de couleur jaunâtre.

Les fruits sont des disamares groupées en grappes pendantes. Ils apparaissent au début de l'été mais restent sur l'arbre jusqu'à la fin de l'automne, voire jusqu'à l'hiver. Les ailes des disamares forme un angle aigu. De couleur jaune paille à maturité, la disamare mesure de 2,5 à 5 cm de long pour environ 1 cm de large. La graine a pour dimensions 1,3 à 1,5 × 0,3 à 0,4 cm. La dissémination est assurée par le vent (anémochorie).

Appareil reproducteur 3

La plante est dioïque et anémogame. Les fleurs, fascicules, apparaissent en bout de rameaux d’avril à mai avant l’apparition du feuillage ou lors de l'apparition de celui-ci.

Les fleurs mâles sont groupées par 5 jusqu’à 15. Elles sont disposées sur un pédicelle pendant de 2,5 à 5 cm de long, jaunâtre et souvent pubescent. Le calice en cloche d'environ 1 mm de long, vert-jaunâtre, forme 5 lobes. La corolle est absente. Chaque fleur possède de 4 à 6 étamines à filet long et mince et à anthère rougeâtre.

Les fleurs femelles se présentent par groupes de 4 à 9. Elles sont disposées en grappe pendante, sur des pédicelles d’environ 1 cm de long. Le calice est le même que chez les fleurs mâles et, là encore, la corolle est absente. L'ovaire est vert, à deux lobes, et porte deux stigmates longs et fins de couleur jaunâtre.

Les fruits sont des disamares groupées en grappes pendantes. Ils apparaissent au début de l'été mais restent sur l'arbre jusqu'à la fin de l'automne, voire jusqu'à l'hiver. Les ailes des disamares forme un angle aigu. De couleur jaune paille à maturité, la disamare mesure de 2,5 à 5 cm de long pour environ 1 cm de large. La graine a pour dimensions 1,3 à 1,5 × 0,3 à 0,4 cm. La dissémination est assurée par le vent (anémochorie).

Appareil végétatif 3

Arbre de 10 à 15 m de haut en moyenne avec un tronc d'environ 30 à 50 cm de diamètre présentant une croissance très rapide. L'écorce varie du beige au gris. Elle est lisse sur les jeunes arbres puis se crevasse avec l’âge. Les rameaux sont rigides, vert olivâtre parfois teintés de pourpre ou de brun, d'aspect un peu cireux. Les bourgeons sont ovoïdes, de 3 à 6 mm de long. Son système racinaire est superficiel, il est donc facilement déraciné en cas de vents, et ne dépasse en général pas l’âge de 80 ans.

Les feuilles sont opposées, imparipennées (ce qui constitue une originalité parmi les érables), de 3 à 5 folioles ovales acuminées et dont la moitié apicale est dentée en scie de façon irrégulière parfois même lobées. La foliole terminale est plus large que les autres et peut être trilobé. La face supérieure est verte à jaunâtre et glabre, la face inférieure est plus pâle, souvent pubescente au niveau des nervures. Le pétiole de 6 à 8 cm de long est mince, souvent pubescent, à base élargie en croissant.

Habitat 3

En Amérique du Nord, l’arbre est présent de la Floride jusqu’au Canada. Les plus fortes concentrations sont localisées dans les bassins de la rivière Ohio et du fleuve Mississippi. Il fut introduit en Angleterre vers 1688 (date à laquelle il apparaît dans les jardins de l’évêque de Londres), puis dans le reste de l'Europe. Le premier individu inventorié planté en France est arrivé du Canada en 1732. Il est de nos jours cultivé comme arbre d’ornement.

Il apprécie les sols humides mais pas les sols calcaires. L’arbre supporte des températures jusque −30 °C et apprécie un ensoleillement moyen. À l'état naturel, il pousse sur les bords des cours d'eau, dans les plaines et bois humides ou au fond de ravines.

Habitat type : éboulis fins médioeuropéens, basophiles, montagnards-subalpins, sciaphiles.

Utilisations 3

Alimentation : Les Amérindiens faisaient bouillir sa sève élaborée pour obtenir un sirop d'érable ou du sucre. La sève est récolté à partir d'une saignée faite dans l'écorce de sujets âgés au moins d'une quinzaine d'années.

Médecine traditionnelle : Le phelloderme pouvait être infusé et pris pour provoquer des vomissements.

Usages rituels : Le bois était brûlé comme encens dans des cérémonies, comme la danse du soleil chez les Cheyennes. Certaines tribus, comme les Dakotas et les Omahas, utilisaient son charbon de bois pour réaliser des peintures et tatouages rituels. Le bois était utilisé pour fabriquer par exemple des bols ou des instruments de musique.

Le bois de cet arbre est léger, tendre, très clair, avec un aubier important. Ce dernier est souvent teinté de rouge du fait de la présence du champignon Fusarium negundi. Le principal défaut de ce bois reste sa fragilité, qui prédispose l'arbre à casser ou perdre des branches lors des tempêtes, qui rend les travaux d'élagage dangereux, et qui est la cause de sa faible utilisation dans l’industrie du bois, sauf comme matériau de base pour la pâte à papier ou comme bois de chauffe.

Il est parfois planté comme arbre d’ornement pour les parcs et jardins.

On le plante parfois en forêt pour servir d’abri au gibier.

Sources and Credits

  1. (c) bbk-htx, some rights reserved (CC BY-NC)
  2. Adapted by Jean Francois Noulin from a work by (c) Wikipedia, some rights reserved (CC BY-SA), https://fr.wikipedia.org/wiki/Acer_negundo
  3. (c) Wikipedia, some rights reserved (CC BY-SA), https://fr.wikipedia.org/wiki/Acer_negundo

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